Ces dernières années, l'Union Astronomique Internationale, le seul organisme international habilité à nommer officiellement les astres, a approuvé des noms déjà en usage pour 227 des étoiles les plus brillantes, dont les célèbres Sirius, Polaire et Bételgeuse. La constellation d'Orion visible ci-dessus est présentée avec en superposition plusieurs de ces noms désormais officiels. Couvrant un champ d'environ 30° d'arc, cette image contient largement le grand chasseur, de la tête aux pieds (de gauche à droite). La grande nébuleuse d'Orion est, avec une distance de 1500 années-lumière, la plus proche des grandes régions de formation d'étoiles, visible ici à droite et en bas du centre de l'image. À sa gauche, et bien que difficilement discernable à cette échelle, se trouve la nébuleuse de la Tête de cheval, M78, juste à côté de l'étoile formant l'extrémité basse de la ceinture d'Orion. En bas à gauche, l'orangée Bételgeuse forme l'épaule du chasseur, tandis que diamétralement opposée se trouve la bleutée Rigel marquant son pied, avec juste au-dessus la nébuleuse de la Tête de sorcière. À gauche de nouveau, l'étoile Lambda Orionis (Meissa) brille au milieu d'un nuage circulaire d'hydrogène ionisé rougeoyant. Les nébuleuses d'Orion ainsi que les principales étoiles dessinant les contours de cette constellation sont relativement aisées à voir à l'oeil nu, mais ce n'est pas le cas des nuages de poussière et des régions d'émission du gaz diffus omniprésent dans cette zone riche en nébuleuses. C'est l'utilisation d'un filtre en H-alpha qui permet ainsi de révéler l'hydrogène luminescent formant la couronne autour de Lambda Orionis ou encore la vaste boucle de Barnard.