Ces quatre vues sont en fait des images en rayons X de nuages de débris cosmiques en expansion mesurant des dizaines d’années-lumière de diamètre et situés dans la proche galaxie du Grand Nuage de Magellan. Les rémanents de supernovae peuvent être le résultat de deux types d’explosions stellaires et sont ici présentés en ordre croissant d’âge apparent, le critère retenu étant celui de la date à laquelle la lumière de l’explosion initiale a atteint la Terre. En partant du coin supérieur gauche et dans le sens des aiguilles d’une montre, on trouve successivement des rémanents de 600, 1 500, 10 000 et 13 000 ans d’âge. Les trois premiers ont été consécutifs à des supernovae de type Ia, soit la destruction d’une naine blanche par une explosion thermonucléaire déclenchée par l’arrivée de la masse d’un proche compagnon stellaire. La quatrième, en bas à gauche, et le fruit d’une supernova de type II, qui correspond à l’effondrement final du noyau d’une étoile massive. On trouve alors en son centre une étoile à neutrons, le reliquat du noyau effondré.