La semaine dernière, la sonde spatiale Rosetta de l'Agence spatiale européenne a fait une étonnante découverte concernant le noyau de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko : il serait en réalité double. Parmi les hypothèses avancées pour expliquer ce fait, on trouve pêle-mêle l'idée selon laquelle cette comète serait le fruit d'une fusion entre deux noyaux, qu'elle serait une sorte de tas de gravats de faible cohésion divisé par des forces de marée, que la glace de la comète se serait évaporée de façon asymétrique, ou encore qu'elle aurait subi une sorte d'explosion. On voit ici ce noyau double, n'excédant pas 5 km dans sa plus grande dimension, tourner sur lui-même en accéléré, 20 minutes séparant chaque prise de vue. De meilleures images devraient prochainement nous parvenir alors que Rosetta continue de s'approcher de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko jusqu'à début août, dans l'espoir d'y faire se poser l'atterrisseur Philae au mois de novembre.