Au tout début du 20e siècle, GK Persei devint brièvement une des étoiles les plus brillantes du ciel, un événement resté dans l’histoire comme la nova de Persée de 1901. Documentés dans ce composite récent de deux images prises en 2003 et 2011, les reliquats de l’explosion, appelés familièrement nébuleuse du feu d’artifice, continuent de s’étendre dans l’espace. Ces images sont extraites d’une animation retraçant l’évolution de la nébuleuse au cours des 17 dernières années. Distante de quelque 1500 années-lumière, la nébuleuse présente aujourd’hui un diamètre à peine inférieur à une année-lumière. GK Persei et d’autres variables cataclysmiques connues en tant que novae classiques sont aujourd’hui comprises comme étant des systèmes binaires constitués d’une naine blanche compacte proche d’une étoile géante très volumineuse. La matière arrachée à l’étoile géante forme un disque d’accrétion autour de la naine blanche et finit par déclencher une explosion thermonucléaire lorsqu’elle tombe à la surface de cette dernière. Le matériau stellaire est alors violemment éjecté dans l’espace sans pour autant que l’explosion ne provoque la destruction de la naine blanche. Présentant une période orbitale de 2 jours terrestres, le système de GK Persei a produit de nombreuses petites explosions ces dernières années.