Le 5 novembre 2010, Vénus se leva juste avant le Soleil. Pour les matinaux, son brillant croissant se dégustait au mieux avec une paire de jumelles ou un petit télescope. Il se trouve que ce jour là, le croissant vénusien était en conjonction serrée avec un autre croissant, celui de la Lune, comme en témoigne l’image de gauche prise dans les alpes turinoises, alors que Vénus et la Lune étaient séparées par moins d’un degré d’arc. L’image de droite a été prise précédemment dans les monts Alborz, en Iran. Pour l’heure, le croissant de Vénus reste facile à observer dans une paire de jumelles aux premières lueurs de l’aube. C’est Galilée lui-même qui observa en 1610 les premières phases de Vénus au travers de sa rudimentaire lunette, confirmant par là même les prédictions du modèle copernicien héliocentrique.