article original publié par Science @ Nasa
auteur : Docteur Tony Phillips
traduction de Didier Jamet et Fabrice Mottez
26 SEPTEMBRE 2002
Dans une récente livraison de Geophysical research Letter (28, 2353-2356, 15 juin 2001), Lyatsky et coauteurs avançaient que Bz et tous les autres effets connus n’intervenaient que pour moins d'un tiers des variations saisonnières des tempêtes géomagnétiques.
"C'est un chantier de recherche très actif" fait remarquer Lui. "Nous sommes encore loin d'avoir toutes les réponses à nos questions, car c'est un problème complexe".
Mais heureusement, ses effets ne sont pas trop compliqués à apprécier : nuits sombres, étoiles brillantes, une étoile filante de temps en temps - et la promesse d'aurores boréales.
Peut-être que les scientifiques n'ont pas encore compris pourquoi les aurores préfèrent l'automne, mais il est aisé de comprendre pourquoi les amoureux du ciel l'apprécient également...
Quelques liens pour aller plus loin (en anglais)
Météo spatiale : ne ratez pas les prochaines aurores grâce au bulletin d’alerte de la NASA.
Le centre d’environnement spatial du NOAA vous sera également très utile.
Les aurores épatent la galerie :
Ayez toujours un appareil photo avec vous ! Ce n’est pas parce que les aurores ne sont pas visibles à l’œil nu qu’elles ne sont pas là !
Si une tempête géomagnétique est prévue (pour le savoir, inscrivez-vous au bulletin d’alerte de la météo spatiale de la NASA), prenez votre appareil photo, chargez-le avec une pellicule sensible (400 à 800 ISO), mettez-vous face au nord et prenez des clichés en longue pose (environ 30 secondes). Il se peut que vous soyez surpris par ce que les tirages révèleront.
L’image qui illustre cet article a été réalisée, dans de telles circonstances (le 21 février 2002), par l’astrophotographe chevronné Lyndon Anderson.
« Je me souviens de n’avoir quasiment rien discerné dans le ciel du Nord ce soir-là. J’ai tout de même tenté un cliché avec une exposition de deux minutes, et le tirage révéla une brillante aurore ! »
Pour les aurores faiblement lumineuses, Anderson utilise un objectif de 28 mm ouvert à 1,8, et une pellicule Fuji Supéria Xtra 800 ISO. S’agissant de la durée d’exposition, il la fait généralement varier entre 30 et 45 secondes.
Variation semi annuelle de l’activité géomagnétique, par les chercheurs Russell et McPherron.
Une étude plus récente réalisée par David Hathaway, physicien spatial, est également disponible.
Le champ magnétique interplanétaire
animation montrant la façon dont le champ magnétique solaire spirale