De violentes fusions de galaxies peuvent alimenter des trous noirs supermassifs. Théoriquement, cela se traduit par d’intenses rayonnements en provenance des régions situées à proximité du trou noir, ce qui engendre les objets à la luminosité absolue la plus grande de tout l’Univers. Les astronomes les désignent sous le nom de Noyaux Actifs de Galaxies, et le plus souvent sous leur acronyme anglophone, AGN. Pendant des décennies, seul 1% de tous les AGN ont semblé lié à des fusions de galaxies. Les résultats d’un récent recensement mené par le satellite SWIFT de la NASA dans le domaine des rayons X « durs » (les plus énergétiques ) établissent à présent un lien fort entre AGN et fusions de galaxies. Les rayons X durs pénètrent plus facilement les nuages de gaz et de poussière dans les galaxies en train de fusionner, et révèlent de ce fait les émissions des trous noirs actifs. Les cercles présents sur les images rassemblées sur ce panneau indiquent les positions des trous noirs supermassifs détectés par SWIFT dans une sélection de systèmes galactiques fusionnant. Les images optiques ont été fournies par l’Observatoire National de Kitt Peak, en Arizona. La grande image centrale représente NGC 7319, groupe galactique compact mieux connu sous le nom de Quintet de Stephan.
The new findings confirm that the black holes "light up" when galaxies collide — and may offer insight into the future behavior of the black [...]