À La recherche de R2- D2

article original publié par Science @ Nasa
auteur : Patrick L. Barry
traduction de Didier Jamet
17 SEPTEMBRE 2002

Le Robot ERA de la NASA aux côtés d’un astronaute en scaphandre. Sur le terrain, ils forment une vraie équipe.
Le Robot ERA de la NASA aux côtés d’un astronaute en scaphandre. Sur le terrain, ils forment une vraie équipe.

JSC

Des progrès sont faits . Un robot prototype nommé Hyperion a montré sa capacité à traverser l'arctique canadien de façon autonome. Développé par les chercheurs de l'institut de robotique de l'université de Carnegie Mellon, ce robot navigue précautionneusement afin d'éviter de se trouver dans des zones d'ombre, de sorte que ses panneaux solaires reçoivent toujours de la lumière. Et il est suffisamment intelligent pour savoir quand il est perdu ou quand il a des problèmes.

Un autre robot expérimental, appelé ERA (acronyme anglais de Assistant Robotique d'Activités Extravéhiculaires) est un véritable binôme d'astronaute, déambulant côte à côte avec un humain en scaphandre. Les scientifiques du centre spatial Johnson l'utilise pour tester des technologies avancées comme l'interaction sur la base du langage naturel et la reconnaissance des gestes de l'astronaute. Ce qu'ils apprendront de l'expérience aidera à concevoir des assistants similaires, non seulement pour les surfaces planétaires, mais également pour l'orbite terrestre et l'espace lointain.

Pedersen fait remarquer : "ici au centre de recherches Ames, nous travaillons sur un Rover, appelé K9, qui sera capable de faire beaucoup de choses par lui-même. Il pourra observer des rochers, faire des mesures, et décider de ce qui est "intéressant".

K9 est un banc d'essai pour le rover d’exploration martien de 2003 et pour le laboratoire scientifique martien prévu en 2009 (également connu sous le nom de Mars Smart Lander et son laboratoire mobile)

D'autres robots expérimentaux explorent une frontière différente : la vie à bord d'un vaisseau spatial.

L'assistant personnel satellite (PSA), par exemple, est une petite sphère flottante qui peut se déplacer elle même au travers des couloirs d'un vaisseau spatial en pulsant de l'air.

Youri Gawdiak, chercheur principal de ce projet au centre Ames de la NASA, affirme qu'il a imaginé le PSA en regardant "la Guerre des Etoiles". C'est pourquoi il ressemble tant au partenaire robotique en forme de boule contre lequel Luke Skywalker s'entraînait au maniement du sabre-laser à bord du Falcon Millenium.

Le PSA sera capable de faire beaucoup de choses : transmettre vocalement aux astronautes les informations en provenance de l'ordinateur central du vaisseau, contrôler la concentration en gaz potentiellement dangereux tel le CO2 dans l'air ambiant (comme un canari dans une mine de charbon), ou simplement se risquer dans des situations qui s’avérer trop dangereuses ou incertaines pour leurs compagnons humains. De tels aides high-tech seraient les bienvenus dans la station spatiale internationale.

Suite de cet article : Quand les robots doivent montrer s'ils ont l'étoffe des héros.
(lien ci-dessous)

Dans notre dictionnaire de l'astronomie...

"La nuit étoilée à Saint-Remy", de Van Gogh.<br>Pour voir l'Univers tel qu'il est, il faut soit la rigueur du scientifique, soit la sensibilité de l'artiste.Tout le reste n'est qu'illusion...
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