L’industrie spatiale pourrait être pénalisée par les assurances

article de Pascal Collinot
6 NOVEMBRE 2001

Les compagnies aériennes ne sont pas les seules activités dans le ciel à souffrir depuis les attentats du 11 septembre, notamment du fait des assurances.

Même si la menace terroriste n‘est qu’une raison parmi d’autres et plutôt indirecte, les principaux assureurs américains du secteur ont récemment fait savoir à Washington aux lanceurs de satellites et organisateurs de vols spatiaux qu’ils allaient diminuer leur couverture de risque et augmenter les primes.

Les assurances couvrent l’échec au lancement tout comme les incidents en orbite pour un coût pouvant atteindre plusieurs centaines de millions de dollars pour certains satellites commerciaux, soit un prix voisin de celui d’un lancement.

Précisément, la perte en orbite, ces dernières années de plusieurs satellites Hughes HS 601 (aujourd’hui Boeing 601) pour perte de puissance suite à des pannes de circuit ont fait réfléchir les assureurs.

Les récents attentats pourraient avoir une influence sur le coût des assurances pour l’industrie spatiale surtout en ce sens, ont expliqué les représentants des assureurs, que ceux-ci réduiraient leur couverture de risque dans ce secteur pour faire face aux autres demandes de dédommagement et également se tourner vers un marché plus rentable.

Le lancement de nouveaux satellites, surtout d’un type nouveau, n’en sera que plus lourd à assurer, c’est le cas de le dire.

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