Les responsables scientifiques de la mission Juno s'attendaient à le trouver dans les nuages de la haute atmosphère. Mais il en est généralement absent. De récentes données complémentaires de Juno apportent de nouveaux indices. Certains nuages joviens de haute altitude seraient le siège d'éclairs superficiels, nécessitant d'importantes différences de potentiel électrique. La séparation des charges pourrait être engendrée par des collisions entre des sorte de grêlons associant ammoniaque et eau portés par les vents ascendants avant de retomber sous l'effet de la gravité et de fondre plus bas dans l'atmosphère de Jupiter. Cela expliquerait le transfert de l'ammoniac vers les couches les plus basses de l'atmosphère, et sa disparition en altitude. Sur cette image de Juno, les nuages de Jupiter semblent malaxés par une main invisible. Comprendre la dynamique de l'atmosphère de Jupiter pourrait nous aider à comprendre celle de la Terre.